Les repères historiques

2018

Le nouveau Atlas des oiseaux nicheurs de Suisse 2013–2016 est publié. Cet atlas présente la répartition actuelle, l’abondance et la distribution verticale de tous les oiseaux nicheurs de Suisse et de la Principauté du Liechtenstein, avec une précision inégalée. Cet ouvrage volumineux fournit une base solide et essentielle à la protection et à la prise de mesures en faveur de nos oiseaux indigènes et de leurs habitats.

2016

Avec le guide pratique « La biodiversité sur l’exploitation agricole », la Station ornithologique et l'Institut de recherche de l'agriculture biologique (FiBL) donnent un nouvel élan à l’agriculture proche de la nature.

La Station ornithologique ouvre une antenne en Suisse méridionale. Elle jouit de l’hospitalité de la Fondation Bolle di Magadino à Gambarogno TI.

2015

La Station ornithologique inaugure son nouveau centre de visite en présence de Mme la Conseillère fédérale Doris Leuthard. Cela renforce encore le rôle de Sempach en tant que lieu de rencontre pour les amis des oiseaux du pays entier.

2014

La Station ornithologique fête son 90e anniversaire. Afin de marquer l’événement, ses collaborateurs partent en tournée pour présenter gratuitement 90 exposés sur leur travail et sur le monde fascinant des oiseaux. http://www.vogelwarte.ch/tournee

2013

La Station ornithologique se lance dans un grand projet: soutenue par plus de 1000 bénévoles, elle déterminera entre 2013 et 2016 quels oiseaux nichent en Suisse et au Liechtenstein, à quels endroits et en quels nombres. http://atlas.vogelwarte.ch/home-fr.html

Record mondial: la Station ornithologique réussit à prouver que les martinets à ventre blanc peuvent passer 200 jours et nuits dans les airs sans se poser.

2011

Parution de l’« Atlas historique des oiseaux nicheurs », qui recompose la situation de l’avifaune des années 1950. La représentation de cette diversité révolue est un plaidoyer en faveur d’une gestion durable de la richesse naturelle de la Suisse.

2010

De concert avec la Haute école spécialisée de Burgdorf, la Station ornithologique met au point un enregistreur de géodonnées qui ne pèse que 0,5 g et permet de localiser les zones d’hivernage des petits passereaux en Afrique.

2009

Mi-octobre, la Station ornithologique investit ses nouveaux locaux – un bâtiment en bois construit sous les labels Minergie-P et Minergie-Eco.

2008

Selon une étude de la Haute école spécialisée Suisse nord-ouest, les 1700 bénévoles consacrent à peu près 90 000 heures par an à la Station ornithologique. C’est grâce à ce soutien de taille que la Station peut mener à bien ses multiples missions en faveur de l’avifaune.

Grâce à la collaboration de la Station ornithologique avec IP-Suisse et Migros, les conditions de vie des oiseaux dans les zones agricoles devraient s’améliorer à grande échelle. La Station élabore des critères pour le nouveau label alimentaire « TerraSuisse ».

2007

Deux moments forts pour l’ornithologie de terrain dans notre pays : la plateforme internet ornitho.ch confère une nouvelle dimension à la coopération entre la Station et ses collaborateurs bénévoles. Et les connaissances accumulées à ce jour sont publiées dans l’ouvrage « Les oiseaux de Suisse », dont le poids atteint 4,5 kg.

2005/06

Face à la grippe aviaire, la Station ornithologique devient un centre d’information très consulté par les pouvoirs publics, les médias et la population.

2005

Avec le Swiss Bird Index SBI ®, la Station ornithologique présente l’évolution annuelle des effectifs d’oiseaux d’une manière simple et facile à retenir. Aujourd’hui, le SBI ® constitue un indicateur environnemental reconnu, qui est repris dans les analyses officielles de l’Office fédéral de la statistique.

Avec l’élaboration de méthodes pour mesurer les hormones du stress dans le sang et les fientes d’oiseaux sauvages, la Station ornithologique se ménage un nouveau champ de recherche. Le bien-être des oiseaux et les conséquences des perturbations sur les espèces sauvages deviennent mesurables.

2003/04

Une équipe de la Station ornithologique se rend dans le Sahara mauritanien pour étudier comment les oiseaux migrateurs traversent le plus grand désert du monde.

2003

Dans le cadre du programme « Conservation des oiseaux en Suisse », la Station ornithologique, l’Association suisse pour la protection des oiseaux ASPO/BirdLife Suisse et l’Office fédéral de l’environnement OFEV allient leurs efforts pour sauver les espèces menacées.

2002

Nouveau départ pour la perdrix grise : des oiseaux sont lâchés dans les cantons de Schaffhouse et de Genève, afin de renforcer les populations subsistantes. Auparavant, les habitats ont fait l’objet d’une revalorisation écologique considérable par le biais de jachères florales et de haies.

2001/02

La Station élabore des bases qui désignent les espèces particulièrement importantes et pose ainsi un jalon pour la définition des priorités dans la protection de la nature.

2001

Le premier apprenti médiamaticien entame sa formation professionnelle à la Station ornithologique.

Début avril, les nouveaux locaux du bâtiment « Am Bach » sont investis.

2000

Une réorganisation offre à la Station des structures modernes et une direction tripartite, scientifique, marketing et administrative.

Le CD-ROM « Bubo » devient un bestseller. Ce recueil électronique de données et de jeux sur les oiseaux se vend à plus de 10 000 exemplaires.

La Station crée une antenne en Valais à Salquenen afin de promouvoir tout particulièrement la richesse locale en espèces d’oiseaux rares.

1999

Pour ses 75 ans, la Station ornithologique lance son site internet www.vogelwarte.ch.

1998

Le deuxième Atlas des oiseaux nicheurs fait le bilan de l’évolution de l’avifaune au cours des 20 dernières années. Pour la première fois, l’abondance des oiseaux est représentée sur des cartes de densité.

1996/97

La Station étudie à Malaga et à Majorque, en Espagne, comment les oiseaux migrateurs franchissent la Méditerranée.

1994

Un second agrandissement soulage le manque de place de l’institut en plein essor.

Publié par la Station ornithologique et le Musée d’histoire naturelle de Bâle, l’ouvrage « Moult and Ageing of European Passerines » décrit avec minutie la mue chez les passereaux. Il s’impose comme un ouvrage de référence dans ce domaine.

1993

Le plus petit émetteur télémétrique du monde est mis au point à la Station. Il permet d’étudier l’utilisation de l’espace chez les petits passereaux.

1987-91

Avec l’inventaire des habitats du canton de Lucerne, la Station ornithologique crée une base pratique en matière de protection de la nature au niveau communal.

1976, 1986

En se basant sur les recensements des oiseaux d’eau, la Station ornithologique dresse l’inventaire de leurs principales zones d’hivernage. Sur cette base, la Confédération crée les premières réserves d’oiseaux aquatiques.

1981

Un agrandissement permet d’aménager la bibliothèque et une salle de réunion.

1980

L’Atlas de répartition des oiseaux nicheurs de Suisse présente pour la première fois la répartition géographique de tous les oiseaux nicheurs du pays.

1977

La Station ornithologique publie la première Liste rouge de Suisse, dans laquelle tous les oiseaux nicheurs indigènes sont classés selon leur degré de vulnérabilité. Cette Liste rouge servira plus tard de modèle à des listes rouges de différents groupes d’animaux et de végétaux.

1975

Alfred Schifferli junior cède la direction à Eduard Fuchs. En quatre décennies, il a transformé une entreprise individuelle bénévole en un institut indépendant, reconnu au niveau national et international.

1970

La Station réalise les premières études de la migration à l’aide d’un radar de poursuite de type « Superfledermaus ».

1966

La Station ornithologique étudie les conséquences de la lutte chimique contre les hannetons sur l’avifaune.

1962

Le livre « Die Brutvögel der Schweiz » est publié.

1958

La station de baguage du col de Bretolet, dans les Alpes valaisannes, ouvre ses portes.

1955

Le nouveau bâtiment est inauguré le 23 octobre.

1954

La Station ornithologique suisse est transformée en fondation d’utilité publique. Le premier coup de pioche est donné pour la construction du nouveau bâtiment au bord du lac de Sempach.

1946

La Station s’installe à la mairie de Sempach où la corporation de Sempach lui met à disposition deux pièces au premier étage. La station de soins reste au domicile de la famille Schifferli.

1945

La Station ornithologique crée un poste à mi-temps rémunéré pour son directeur.

1942

La création de l’Association des amis de la Station ornithologique aide la Station à surmonter les dures années de guerre grâce au soutien financier de la population.

1934

Après la mort de son père, Alfred Schifferli junior reprend la direction de la Station ornithologique.

1924

Fondation de la Station ornithologique suisse de Sempach par la Société suisse pour l’étude des oiseaux et leur protection. Alfred Schifferli senior en est le premier directeur.