© Marcel Burkhardt
Publikationen
Michler, S., J. Laesser, M. Spiess & R. Spaar (2016)
Artenförderungsprojekt und integriertes Populationsmonitoring Turmfalke/Schleiereule. Resultate aus 14 Projektjahren.
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Schweizerische Vogelwarte Sempach
Contact
stephanie.michler@vogelwarte.ch
Zusammenfassung
Seit 2002 läuft das koordinierte Artenförderungsprojekt und integrierte Populationsmonitoring der bei-den Arten Turmfalke und Schleiereule. In zahlreichen Einzelprojekten in der ganzen Schweiz betreuen ehrenamtlichen Mitarbeitende mittlerweile über 3‘472 Nistkästen für die beiden Arten, führen jährliche Kontrollen der Nistkastenbesetzung und des Bruterfolgs durch und beringen, wo immer möglich, Jung- und Altvögel. Die gesammelten Daten dienen einerseits der Erfolgskontrolle der bisher umgesetzten Artenförderungsmassnamen für diese beiden Arten, andererseits liefern sie wertvolle Informationen zu Brutbiologie, Überlebensraten und Dispersal, welche helfen, die Populationsdynamik von Turmfalke und Schleiereule besser zu verstehen. Die Daten der vergangenen 12 Jahre zeigen, dass die Artenförderungsbemühungen für den Turmfalken zu einer Zunahme der Bestände in den meisten Projekt-regionen geführt haben. Bei der Schleiereule sind die Schwankungen der Bestandszahlen wesentlich stärker ausgeprägt als beim Turmfalken, da sowohl die Anzahl Bruten, die Gelegegrösse, als auch das Überleben im Winter stärker von den Witterungsbedingungen abhängen. Dies führte bei der Schleiereule in manchen Regionen in der Periode 2002–2015 zum temporären Verschwinden. Glücklicherweise kann sie, dank der hohen Reproduktion in guten Jahren und ihrer ausgeprägten Wander-freudigkeit, einst verlassene Gebiete meist schnell wieder besiedeln.
Résumé
C’est en 2002 qu’ont été lancés le projet coordonné de conservation et le monitoring intégré des populations pour le faucon crécerelle et l’effraie des clochers. Depuis, ce sont plus de 3‘472 nichoirs qui sont pris en charge par des bénévoles dans le cadre de nombreux projets dans toute la Suisse. Ces bénévoles effectuent des contrôles annuels de l’occupation des nichoirs et du succès de reproduction, et lorsque c’est possible baguent des sujets adultes et des oisillons. Les données récoltées servent d’une part à vérifier l’efficacité des mesures de conservation mises en oeuvre jusqu’à présent pour ces deux espèces, et d’autre part à fournir des renseignements précieux en matière de biologie de la reproduction, de taux de survie et de dispersion, c’est-à-dire à mieux comprendre la dynamique des populations de faucons crécerelles et d’effraies des clochers. Les données des 12 dernières années montrent que les efforts consentis pour la protection des faucons crécerelles ont engendré une augmentation des effectifs dans la majorité des régions concernées par un projet. L’effraie des clochers, de son côté, présente des fluctuations nettement plus marquées au niveau des effectifs : le nombre de nichées et la taille de ponte, mais aussi sa survie en hiver, dépendent en effet beaucoup plus des conditions météorologiques. Ce paramètre a entraîné pendant la période 2002–2015 la disparition temporaire de l’effraie des clochers dans certaines régions. Par chance, le taux de reproduction élevé de cette espèce pendant les bonnes années et sa mobilité marquée lui permettent en général de recoloniser rapidement une région délaissée.