Nombre d’espèces nicheuses
La Suisse hébergeait 210 espèces nicheuses en 2013-2016, à raison de 8 à 140 par carré atlas et de 40 à 50 en moyenne par carré kilométrique de basse et moyenne altitudes ; la diminution est marquée au-dessus de la limite de la forêt.
En 2013-2016, 210 espèces ont réussi, ou tenté, de se reproduire en Suisse, auxquelles viennent s’ajouter six espèces en région limitrophe comprise dans le périmètre de l’atlas.
Nombre d’espèces par carré atlas en 2013-2016
Le nombre d’espèces nicheuses varie de 8 (65/15 Finsteraarhorn) à 140 (55/13 Vouvry) par carré atlas (10 × 10 km), les plus riches en espèces étant dispersés dans toute la Suisse. Dans de nombreux cas, ils englobent des réserves naturelles (en général des zones humides) et/ou un gradient d’altitude important. Outre dans les vallées du Rhône et du Rhin, on en trouve autour des lacs de Neuchâtel, de Thoune, de Zurich, de Constance et Majeur. Vu sous l’angle des régions biogéographiques, c’est le Jura qui arrive en tête, avec une moyenne de quelque 100 espèces par carré atlas, suivi du Plateau et du versant nord des Alpes (97 en moyenne) et des Alpes centrales (environ 85). La situation est plus hétérogène sur le versant sud des Alpes. D’une manière générale, le nombre d’espèces diminue lorsque l’altitude augmente. Les carrés atlas les plus pauvres en espèces sont ceux de haute montagne.
Nombre d’espèces par carré kilométrique en 2013-2016
Les valeurs les plus élevées reviennent aux carrés kilométriques (1 × 1 km) des zones humides de plaine. D’après les modélisations et les cartes de distribution ponctuelle, le Fanel BE/NE, entre autres milieux humides, abrite environ 70 espèces nicheuses par carré kilométrique. Suivent l’Ajoie JU et la Basse-Engadine GR, avec des carrés kilométriques comptant plus de 50 espèces. Ceux du Jura et du Plateau en hébergent d’ordinaire 40 à 50, pour autant qu’ils n’abritent pas de sites humides. Au sud du Tessin, le nombre d’espèces par carré kilométrique est plutôt inférieur à celui des régions basses du nord des Alpes. Des centres urbains tels que Zurich ou Bâle se démarquent par des valeurs un peu plus faibles qu’à leur périphérie, tandis que le nombre d’espèces chute rapidement au-dessus de la limite de la forêt.