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Remise en eau du haut-marais de la Châtagne NE

Un nouvel essor pour une tourbière essorée

Fortement modifié par l’exploitation de sa tourbe au siècle passé, le marais de la Châtagne s’est progressivement asséché et a été colonisé par de nombreux saules. Des travaux de régénération ont pour objectif de le rendre à nouveau attractif pour la flore et la faune typiques des tourbières, ainsi que pour d’autres espèces liées aux milieux humides.

Domaine Conservation
Unité Un nouvel essor pour l’avifaune
Sujet Conservation des espèces, Conservation des habitats
Habitat zones humides
Début du projet 2021
Fin du projet 2026
Statut du projet en cours
Responsable de projet Julia Wildi
Région concernée Neuchâtel

Détails

Objectifs du projet

Il s’agit d’éclaircir le marais embroussaillé, de ralentir l’écoulement de l’eau afin de réhumidifier le sol tourbeux et de recréer une dizaine de plans d’eau. Ces travaux se font grâce à l’intervention de machines tout en ménageant le sol. Afin de maintenir une mosaïque de différents milieux, un entretien régulier et ciblé sera effectué dans le futur.

Procédure

En 2020, Pro Natura Neuchâtel a pu acquérir cette parcelle de 5 hectares dans l’optique d’une régénération de la tourbière. Fin 2021, les travaux étaient déjà achevés. L’entretien est assuré par Pro Natura. La Station ornithologique a accompagné et cofinancé la mise en œuvre des mesures et est responsable du suivi de l’avifaune sur le long terme. Le service cantonal de la faune, des forêts et de la nature (SFFN) du canton de Neuchâtel organise pour sa part un suivi des odonates.

Importance

L’expérience de projets similaires dans la région démontre que des espèces rares de libellules bénéficient en peu de temps de ces mesures. Quant aux oiseaux, outre le pouillot fitis, la fauvette des jardins ou la mésange des saules, ce sont surtout des espèces migratrices de limicoles, canards ou hérons qui profiteront du nouvel habitat créé.

Ces interventions permettent aussi de stopper le processus de dégradation de la tourbe et ainsi la libération de CO2. La Station ornithologique a aussi soutenu ce projet dans le cadre de la compensation de son empreinte carbone.

Résultats

En 2022, pas moins de 24 espèces de libellules ont déjà été observées sur le site, dont plusieurs spécialistes des tourbières. Une réponse notable de l’avifaune prendra vraisemblablement plus de temps. Des territoires d’espèces remarquables comme le pipit des arbres, le pouillot fitis ou la rousserolle verderolle ont néanmoins été documentés la même année.

Partenaires du projet

Soutien financier

  • Pro Natura Neuchâtel
  • Fondation Pratos

Personnes collaborant au projet

Betroffene Vogelarten

Autres ressources
Avinews
Article Avinews 04/22
Un nouvel essor pour l’avifaune link
Unité

Un nouvel essor pour l’avifaune

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