Découvrez, observez et identifiez les oiseaux de Suisse.

Le vautour fauve avait une envergure de plus de 2,5 mètres ? En vol, sa silhouette est bien reconnaissable avec sa stature immense, ses ailes larges et sa queue courte. Il nous rend visite chaque été désormais. À vos jumelles !

Pour plaire à la femelle, le mâle du troglodyte mignon construit jusqu’à 12 nids. Si l’un d’entre eux lui plaît, le couple se forme et la femelle s’occupe de l’aménagement intérieur du nid.

Le harle bièvre fait son nid dans des anfractuosités de parois rocheuses ou d’arbres, mais aussi dans des niches dans des bâtiments, murs ou cheminées. Quand les jeunes sont assez grands, ils quittent leur nid haut perché avec un courage saut.

L’ eider à duvet a donné son nom à l’édredon (de l’anglais eider down). Les Islandais sont les premiers à avoir constaté les propriétés isolantes du duvet que la femelle eider utilise pour garnir son nid.

Le chevalier culblanc ne niche pas au sol comme de nombreux autres limicoles, mais dans les arbres : il utilise pour cela les anciens nids de grives. Ainsi, il ne perd pas de temps à faire son nid et est l’un des premiers oiseaux migrateurs européens à prendre la route vers le sud.

La bergeronnette des ruisseaux possède la queue la plus longue parmi les autres bergeronnettes d’Europe ! Comme ses cousines, le mouvement de sa queue quand elle marche explique son nom populaire : hochequeue.

Le roitelet huppé doit manger son propre poids chaque jour pour survivre ! Cet oiseau, qui pèse 4 à 8 grammes, reste en Suisse en hiver et cherche inlassablement de petits insectes et araignées dans les conifères.

• Grâce au baguage, nous savons d’où viennent les oiseaux migrateurs. Nous connaissons le lieu d’origine, la destination ainsi que les voies de migration de la plupart des espèces d’oiseaux.
• Grâce au baguage, nous connaissons les dangers auxquels sont exposés les oiseaux sauvages.
• Grâce au baguage, on a pu déterminer l’âge maximal des oiseaux sauvages.
• Grâce au baguage, un oiseau anonyme devient un individu reconnaissable avec son propre parcours de vie.
• Grâce au baguage, nous apprenons où un jeune oiseau va s’établir une fois adulte.
• Grâce au baguage, on peut mesurer et expliquer l’immigration et l’émigration, le succès de reproduction et la mortalité des populations d’oiseaux.

Depuis 1958, la Station ornithologique suisse conduit au col de Bretolet une étude à long terme sur la migration des oiseaux. Le déroulement de la migration automnale constitue le sujet d’étude principal.

Chaque année, 10 000 – 20 000 oiseaux de plus de 100 espèces sont bagués au col de Bretolet. L’enregistrement de la date et de l’heure des captures renseigne sur le déroulement saisonnier et journalier de la migration de chaque espèce. Les mesures de taille, de poids, d’accumulation de graisses et d’état des muscles décrivent la condition physique des oiseaux capturés.

Vous avez trouvé une bague d’oiseau ou un oiseau bagué ? Nous nous intéressons aux bagues métalliques portant des inscriptions telles que « Sempach Helvetia », « Paris », «Radolfzell Germany» ou similaires, ainsi qu’aux oiseaux sauvages avec bague de couleur, car ils portent toujours une bague métallique sur l’autre patte. Nous ne pouvons pas vous renseigner sur les anneaux soudés des oiseaux d’élevage ou des pigeons voyageurs. Vous trouverez ici les contacts compétents.